UNE VIE BRISÉE

03/08/2012 16:18

 

===Ronald Reagan ===

 

[Ronald Reagan]

En 1972 ma vie était brisée. J'étais un drogué. J'étais un criminel. Ma famille était brisée. Mon épouse avait eut à demander le divorce plusieurs fois. Mes enfants avaient peur de moi. Je n'arrivais pas à garder du tout un travail, mon état mental était terrible. C'était dans ce cadre de vie que je pris mon fils de 6 ans avec moi au supermarché pour faire des courses. Comme j'entrais dans le magasin, je vis un monsieur qui sortait du magasin. Une dispute éclata, et avant que je ne me rendis compte de quoi que ce soit, je l’avais frappé et l'avait jeté par terre. Il tomba dans une pile de bouteilles. Les bouteilles se brisèrent et immédiatement se leva en boitant, tenant un morceau de bouteille dans sa main et commença à me poignarder. Je levai ma main gauche pour essayer de stopper le coup de poignard, mais la bouteille coupa mes biceps et les artères principales de mon bras. Je saignais à mort juste en l'espace de quelques secondes. Mais rempli de colère, de haine et de rage, je continuai à bagarrer, et continuais à saigner. Mon jeune fils criait, il était hystérique.

Le propriétaire du magasin 7-11 vint et me dit que si je n'allais pas à l'hôpital, j'allais mourir de perte de sang dans les minutes qui suivent. Alors il me conduit à l'hôpital dans ma propre voiture. Lorsque nous sommes entrés dans la salle des urgences, j'étais à peine conscient. Lorsque le staff médical commença à me traiter, je pouvais entendre des voix disant: “Nous ne pouvons pas l'aider. Il doit être transporté à un autre hôpital. Nous perdrons probablement le bras.” Du moment où ils me mirent dans l'ambulance, mon épouse était arrivé et partit avec nous dans l'ambulance.

Mais lorsque l'ambulance quitta le parking de cet hôpital, un jeune ambulancier se pencha sur mon visage, semblant d'être entrain de me parler, et je pouvais à peine voir son visage, parce que j'étais tellement faible. Il dit “Monsieur, vous avez besoin de Jésus Christ” Mais je ne connaissais pas Jésus, Je ne comprenais pas de quoi il parlait, alors ma réaction à cela fut celui de commencer à le maudire. Et encore il me dit: “Tu as besoin de Jésus!

Lorsqu'il me parlait, Il me sembla que l'ambulance littéralement explosa en flammes. Je pensais que l'ambulance avait vraiment explosé. L'ambulance se rempli de fumée et immédiatement, j'avançais dans les flammes, avançant dans ce qui semblait être un tunnel. Après un certain temps, sortant de la fumé, et hors des ténèbres, je commençai à entendre les voix d'une multitude de personnes. Elles criaient, grognaient, et pleuraient. Mais lorsque je regardais vers le bas, je vis ce qui me semblait être un volcan en activité. Je vis le feu, la fumé, et des gens à l'intérieur de cet endroit brulant. Ils criaient et pleuraient, ils brulaient, mais tout en n'étant pas consumés par le feu. Alors, je commençai à descendre dans cette ouverture.

[Epouse, Elaine Reagan]

Il se débattait, il se débattait simplement, tout en gémissant et en grognant. C'était comme s'il y avait une bataille en cours. Je n'étais pas chrétienne à cette époque, et je ne connaissais rien de ce qui concerne les batailles spirituelles. Mais celles la m'étaient très effrayantes parce que je pouvais ressentir cette bataille. Cela était comme la lumière et les ténèbres. C'était comme s'il se bagarrait avec quelque chose. Je ne savais pas ce que cela pouvait bien être, mais j'étais sure d'une chose c'est qu'il était entrain d'avoir une vision de l'enfer.

[Ronald Reagan]

Mais la chose la plus terrible fut le fait que je commençai à reconnaître plusieurs des gens qui étaient dans ces flammes. Ceci était comme si une lentille de camera me montrait leurs visages de près. Je pouvais voir leurs traits, je pouvais voir leur agonie, leur douleur, et leur frustration. Un certain nombre d'entre eux commencèrent à m'appeler par mon nom, disant: “Ronny, ne vient pas à cet endroit, il n'y a aucune issue de sortir. Il n'y a aucun moyen de s'échapper d'ici, aucune issue de sortie.

Je vis le visage d'un homme qui fut tué lors d'un vol, on lui tira dessus et il mourut de perte excessive de sang sur le coté de la route. Je vis aussi les visages de deux autres qui étaient mort suite à un accident d'automobile alors qu'ils étaient souls. Je vis aussi d'autres personnes qui étaient morte de suite d'une overdose, avec lesquelles on faisait souvent la fête ensemble. Ils étaient dans une agonie et douleur profonde, mais je crois sincèrement que la chose la plus pénible était la solitude. La dépression était si pesante, qu'il n'y avait aucun espoir, aucune échappatoire, et aucune issue de sortie de cet endroit. L'odeur de cet endroit était semblable à l'odeur du sulfure, semblable à une odeur d'une soudeuse électrique, la puanteur était terrible.

Dans ma vie, j'ai eu a voir des gens être tués, j'ai été impliqué dans des bagarres au cours desquelles des gens ont été tué, j'ai fait la prison pour meurtre involontaire. J'ai grandi dans une école des reformés, et dans une cellule de prison. J'étais battu de manière très brutale par un père qui avait un mauvais tempérament et qui avait des problèmes d'alcool. Je m'enfuis de la maison à l'âge de 12 ans et je ressentais qu'il n y avait rien dans ce monde qui pouvait me faire peur. Ma vie était un désastre, mon mariage était un désastre, et ma santé était un désastre. Mais là, j'étais entrain de voir quelque chose qui m'effrayait à mort, parce que je ne la comprenais pas. Et comme je regardai à l'intérieur de cette fosse, cet endroit de feu, de cris et de tourment, tout à coup je disparu dans les ténèbres.

Lorsque j'ouvris mes yeux, je me trouvais dans une salle d'hôpital à Knoxville; Tennessee avec mon épouse assise à mes cotés. Il y avait de nombreux points de sutures fait dans mon corps, mon bras avait pu être sauvegardé. J'avais à peu près 100 points de sutures. Je regardais droit dans le visage de mon épouse. Je n'étais du tout pas concerné par l'endroit où je me trouvais, ou par quoi que ce soit d'autre autour de moi. Tout ce que je pouvais visualiser n'était que ce que je venais de voir.

[Elaine Reagan]

Il avait cet air étrange sur son visage, et cela était un air terrifiant. Et il dit: “Je ne sais vraiment pas ce qui m'arrive, mais je viens d'être à un endroit terrible.” Et je continuais à lui dire: “Tu as été à l'hôpital, tu as été à l'hôpital pendant tout ce temps.” Et il continuait à dire: “Non, j'ai été à un autre endroit. Je ne sais exactement pas ce que c'était, mais c'était un terrible, terrible endroit.

[Ronald Reagan]

Je pouvais toujours entendre ces cris. Je pouvais toujours sentir la terrible odeur. Je pouvais toujours ressentir la chaleur, et je pouvais toujours entendre les voix que je connaissais s'écriant à moi, me demandant de retourner.

Au cour des jours qui suivirent cette expérience, j'essayai tout ce qui était possible pour pouvoir effacer cette expérience de ma mémoire. J'essayai de me souler, mais en vain, j'essayai de prendre une overdose, mais en vain, j'essayai tout ce qui m'étais possible de faire pour pouvoir me débarrasser de cette expérience encrée dans mon esprit, mais je n y arrivais pas.

Un matin, plusieurs mois plus tard, Je vins à la maison où se trouvait mon épouse. J'avais essayé de me souler, mais n'y étais pas arrivé. Lorsque j'entrai dans la maison, je me dirigeai vers la chambre, où la lumière était allumée; je la trouvais assise dans le lit, avec un large livre ouvert sur ses cuisses. Elle me regarda; son visage était littéralement étincelant. Et elle dit: “Ronny, ce soir, j'ai accepté Le Seigneur Jésus comme mon sauveur" Elle n'eut pas besoin de m'en dire plus, car notre vie n'avait qu'été rempli que d'agonies.

Elle avait grandi à Chicago; son père était un barman dans le coté Sud de Chicago. Elle ne connaissait rien sur Dieu, ou sur l'Église, ou sur la religion. La douleur dans son visage, les rides que je lui avais données par mes abus, ma violence, mon alcoolisme, et mon addiction à la drogue. Parfois, il m’arrivait de partir pendant des mois, et les enfants et elle n'avaient aucune idée de l'endroit où je me trouvais. Mais maintenant, son visage avait changé. Les rides avaient littéralement disparu, un sourire avait remplacé le chagrin et l'agonie. Elle me regarda et dit: “Jésus m'a sauvé ce soir. Pourrais-tu venir avec moi et entendre le message sur cet homme appelé Jésus?” Je me dis en moi: “J'ai essayé tout autre chose dans la vie, et rien n'a jamais marché pour moi. Les gens que j'aime le plus, mon épouse, mes enfants, sont ceux envers lesquelles je suis si terrible envers." Alors, j'agréai d'y aller avec elle.

Quelques semaines plus tard un Dimanche matin, le 2 Novembre 1972 juste un peu avant 12 heure, un pasteur se tint debout et commença à lire la Bible.

J'étais assis à l'arrière du building, je ne connaissais aucune écriture de la Bible. Je ne savais pas comment il fallait se comporter à l'Église. Mais le pasteur se leva et lut de la Bible, et il lut l'Évangile selon Jean. Et il commença à lire ces mots: “voici l'agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.” Lorsqu'il dit “l'agneau” c'est alors qu'il eut toute mon attention. Aucun autre passage ne m'aurait rien dit du tout, mais lorsqu'il mentionna “l'agneau”, il eut toute l'attention de ce pécheur au cœur dur que j'étais.

Parce que lorsque j'avais 9 ans, j'étais un très pauvre enfant qui vivait dans les montagnes de l'Est Tennessee, ayant pour père quelqu'un qui ne connaissais rien d'autre que la colère, l'abus, et l'alcool. Une voisine m’offrit un jour un bébé agneau.

Je devais marcher un peu plus d'un kilomètre pour prendre le bus d'école; alors, un jour en traversant sa cour, elle me stoppa et me dit: “Fils j'ai un cadeau pour toi” et elle me montra ce bébé agneau que j'aimais tant. Je l'emmenai avec moi à la maison, c'était mon ami, le seul ami que je ressentais que j'avais vraiment. C'était un tel ami au point où les jours et les semaines d'après, il me suivait partout, et il m'attendait à l'arrêt bus lorsque je descendais du bus d'école. Il marchait à travers les champs et les bois pour me rencontrer.

Alors, un soir, lorsque je suis rentré de l'école, l'agneau avait disparu. J'entendis mon père jurer et crier, il travaillait sur un ancien modèle de voiture, changeant une roue dégonflée à la main, à l'artisanale. J'essayai de l'éviter parce que je ne voulais pas qu'il me cri dessus. J'essayai de le passer rapidement, mais lorsque j'arrivai de l'autre coté de la voiture, je regardai par terre et là se trouvait mon agneau, avec sa laine blanche toute couverte de sang. Il y avait une barre de fer de roue enfoncée dans son corps.

L'agneau était venue regarder juste par curiosité ce qui se passait, et dans un élan de rage, mon père lui enfonça ce bout de métal dans le corps.

Lorsque je vis mon agneau, mon ami, mort, je me mis à crier. Je m'enfuis dans les bois en criant: “il a tué mon agneau, il a tué l'agneau!

À 9 ans, la haine et la violence envahirent ma vie, possédèrent ma vie. Et à partir de ce moment, je ne fus plus jamais le même. Du moment où j'avais 12 ans, j'étais un fugitif. J'étais en détention juvénile, arrêté, temps après temps. Je n'avais aucun respect pour autorité. Je haïssais quiconque représentait l'autorité pour moi. Au moment de mes 15 ans, j'avais déjà été en prison pour vol de voiture, et pour vol. À 15 ans je fus condamné pour homicide involontaire; j'avais été aussi impliqué dans un accident de voiture qui avait tué certain, et dont certain en avaient survécu, et d'autres en étaient en sortie handicapé. À ce moment là, je me demandais si la vie ne m’apportera jamais quelque chose de bien.

Mais lorsque ce pasteur mentionna “L'agneau” il eut toute mon attention. Il dit que Jésus Christ était l'agneau de Dieu, et qu’Il mourut, déversa son sang afin que quiconque le veux peut avoir un nouveau commencement. Il peut être pardonné et recommencer à nouveau. Ce matin là, je me levai pour essayer de sortir de ce buildings, je pensais en moi: “Je ne veux pas que qui que ce soit me voie pleurer. Je n'ai plus jamais pleuré depuis que j'avais l'âge de 9 ans. Je n'ai peur d'aucune chose vivant sur cette terre, et personne ne me verra pleurer."

C'est alors que lorsque je me tournai pour partir, étrangement, je me mis à m'avancer dans l'allée vers l'avant de ce building. Je ne connaissais pas la prière de repentance et du salut, je ne connaissais pas la route du salut de Romain. Mais ma prière fut celle-ci: “Dieu, si tu existes, et Jésus, si tu es l'Agneau de dieu, s'il te plait, tue moi ou alors soigne moi. Je ne veux plus vivre, je ne suis pas un bon époux, je ne suis pas un bon père, je suis un bon à rien.”

Et à cet instant, ce fut comme ci les ténèbres et l'obscurité quittèrent ma vie. Alors, les larmes commencèrent à couler pour la première fois depuis l'âge de 9 ans, et les larmes coulèrent abondamment. La culpabilité quitta ma vie, la violence, la colère et la haine quittèrent ma vie à cet instant. Et Jésus Christ devint le Seigneur et le Sauveur de ma vie ce matin. Ce jour là je ne savais exactement pas ce qui allait se passer. Dieu guérit mon esprit, ma mémoire, mon addiction à la drogue et à l'alcool; tout disparut instantanément et je fus délivré. Et à partie de ce moment, je sus que je devais racontez ce qui m'étais arrivé. Ma vie fut sauvée dans le simple but de parler aux autres de l'endroit que j'avais vu, et de l'espoir de Jésus Christ de sauver l'humanité de ce terrible sort.